En pleine explosion des coûts de l’énergie, certaines familles parviennent à faire fondre leur facture. C’est le cas d’un couple installé dans le centre de la France, qui a réussi à réduire ses dépenses de chauffage de près de 80 % en un an. Leur secret : avoir remplacé leur vieille chaudière au fioul par une pompe à chaleur.
Un pari risqué au départ
Lorsque Claire et Julien ont décidé de franchir le pas, ils doutaient encore. Leur maison de 120 m², construite dans les années 80, était mal isolée et équipée d’une chaudière énergivore. Leur facture annuelle dépassait les 2 500 euros.
« On n’en pouvait plus, raconte Claire. Chaque hiver, on redoutait le moment où le fioul allait être livré. »
Ils ont donc fait appel à un installateur spécialisé pour étudier la faisabilité d’une pompe à chaleur air/eau. Coût total de l’opération : environ 13 000 euros. Mais grâce aux aides cumulées de MaPrimeRénov’, de leur région et d’un crédit d’impôt, ils n’ont déboursé que 4 500 euros de leur poche.
Des économies spectaculaires dès le premier hiver
Les résultats ne se sont pas fait attendre. En un an, leur facture de chauffage est passée de 2 500 à environ 500 euros.
La pompe à chaleur, couplée à un thermostat intelligent, adapte la température pièce par pièce et ne chauffe que lorsque c’est nécessaire.
« On a du confort en continu, sans surchauffe, et la maison est plus agréable à vivre », explique Julien.
Le système utilise l’énergie de l’air extérieur pour produire de la chaleur, même par temps froid. Résultat : quatre fois moins d’énergie consommée pour le même niveau de confort.
Un investissement qui s’amortit vite
En tenant compte des économies réalisées, le couple estime que leur investissement sera amorti en quatre ans. Au-delà, ce sera du bénéfice net chaque hiver.
Et contrairement à une chaudière au fioul, la pompe à chaleur ne nécessite pas de stockage, ni de livraison régulière.
Autre atout : elle peut aussi refroidir la maison en été, sans surconsommer.
Des aides financières encore disponibles
Bonne nouvelle pour ceux qui souhaitent suivre leur exemple : les dispositifs d’aide à la rénovation énergétique sont toujours accessibles.
MaPrimeRénov’, les certificats d’économie d’énergie (CEE) et certaines aides locales peuvent couvrir jusqu’à 70 % du coût d’installation.
Les conditions dépendent du type de logement, du revenu fiscal et du modèle choisi, mais la rentabilité reste l’une des plus élevées parmi les équipements écologiques.
Le confort avant tout
Au-delà des chiffres, Claire insiste sur le confort :
« On n’a plus de bruit, plus d’odeur de fioul, et la température est constante. On a vraiment l’impression d’avoir changé de maison. »
Leur démarche inspire désormais leurs voisins, qui envisagent eux aussi le passage à la pompe à chaleur.
Un choix d’avenir
Avec la hausse des prix de l’énergie, l’interdiction progressive des chaudières au fioul et la transition énergétique en marche, les pompes à chaleur s’imposent comme une solution durable.
Elles consomment peu, utilisent une énergie renouvelable et valorisent le logement.
Et pour les familles comme celle de Claire et Julien, elles permettent surtout de respirer enfin un peu financièrement.
