Et si les plans d’eau devenaient les nouvelles centrales énergétiques françaises ?
Le solaire flottant, encore méconnu il y a quelques années, attire aujourd’hui l’attention des ingénieurs, des collectivités… et même des industriels.
Une technologie spectaculaire, capable de produire beaucoup d’énergie là où personne ne regarde.
Pourquoi le solaire flottant explose en France
La France possède plus de 500 000 retenues, bassins, lacs artificiels, carrières inondées et réservoirs industriels.
Jusqu’à récemment, ces surfaces étaient inutilisées.
Aujourd’hui, elles deviennent le support idéal pour des centrales photovoltaïques capables de produire autant qu’une installation terrestre, mais sans occuper le moindre mètre carré au sol.
Trois raisons expliquent son essor :
- les panneaux flottants bénéficient d’un refroidissement naturel,
- la production peut être supérieure de 5 à 15 %,
- aucune artificialisation de terrain n’est nécessaire.
Autrement dit : une énergie propre, performante… et invisible pour les riverains.
Ce chiffre que personne ne montre : des gains de production jusqu’à +15 %
Selon plusieurs études relayées par l’ADEME, les installations flottantes peuvent produire entre 5 et 15 % d’énergie supplémentaire, car l’eau refroidit naturellement les panneaux.
Cette amélioration du rendement change tout :
- meilleure rentabilité,
- installation plus compacte,
- production plus stable en période de chaleur.
Pour les collectivités et industriels, cela ouvre des perspectives qu’aucune technologie terrestre ne pouvait offrir.
Comment fonctionne concrètement une centrale solaire flottante
Le principe est simple :
des panneaux photovoltaïques sont fixés sur des flotteurs ancrés au fond du bassin.
L’ensemble reste stable même en cas de vent ou de variations de niveau d’eau.
Une installation de ce type comprend :
- une structure flottante modulable,
- des panneaux solaires classiques ou bifaciaux,
- un système d’ancrage,
- un poste de transformation à terre.
Le tout forme une centrale solaire… posée sur l’eau.
Ce dispositif, déjà utilisé au Japon et aux Pays-Bas, commence à se déployer sur les réservoirs français.
Pourquoi les collectivités et industriels se tournent vers cette solution
Le solaire flottant intéresse particulièrement :
- les communes disposant de réserves d’eau,
- les industriels avec des bassins techniques,
- les exploitants de carrières inondées,
- les stations d’épuration,
- les syndicats d’eau.
Deux motivations principales :
- produire une énergie locale et propre,
- valoriser une surface qui n’avait aucune utilité énergétique.
C’est une solution parfaite pour les zones où le foncier coûte cher ou est difficile à exploiter.
Isowatt accompagne déjà les projets les plus innovants
De plus en plus de collectivités se tournent vers des spécialistes français pour dimensionner, étudier et installer ces centrales flottantes.
Le rôle d’un expert est essentiel : étude du plan d’eau, sécurité, ancrage, production estimée, raccordement, impact environnemental.
Les porteurs de projet peuvent s’adresser à Isowatt, spécialiste du photovoltaïque en France : www.isowatt.fr
L’entreprise accompagne les installations solaires pour particuliers, professionnels et collectivités dans toute la France.
Le solaire flottant pourrait-il devenir un pilier énergétique en France ?
Les experts du secteur estiment que oui.
Avec des dizaines de milliers d’hectares d’eau disponibles et une rentabilité en hausse, le potentiel est immense.
Si la tendance se confirme, les prochains grands champs solaires français ne seront peut-être plus sur les collines… mais directement à la surface des lacs et bassins.
