La France ne se contente plus de produire de l’énergie verte : elle transforme sa façon de la consommer. Grâce à l’autoconsommation — produire et utiliser sa propre électricité solaire — le pays déploie un modèle énergétique local, résilient et collectif, qui séduit désormais bien au-delà de ses frontières. Ce succès français inspire de nombreux pays européens, prêts à s’emparer de ce modèle pour accélérer leur propre transition énergétique.
La France pulvérise ses records de solaire… tout en favorisant l’autoconsommation
En 2024, la France a raccordé 4,6 GW de photovoltaïque, portant sa capacité cumulée à 22,12 GW. Selon Enedis, 35 % des nouvelles installations sont liées à de l’autoconsommation, signe d’un véritable tournant : produire pour soi devient la règle.
Dans le même temps, les petites installations (inférieures à 9 kW) ont représenté 92 % des unités raccordées, d’après pv-magazine France, ce qui montre que l’autoconsommation touche d’abord les particuliers: pv magazine France
Le “partage solaire” : la France élargit les boucles d’autoconsommation collective
Un changement réglementaire majeur est intervenu : le seuil de puissance maximale des projets d’autoconsommation collective est passé de 3 MWc à 5 MWc, rendant possible des opérations beaucoup plus larges et ambitieuses. (source : pv-magazine France via “L’autoconsommation collective étendue à 5 MWc”)
Résultat concret : il y a désormais plus de 1 000 opérations actives d’autoconsommation collective, avec plus de 12 300 participants, selon les derniers chiffres de pv-magazine France.
Cette montée en puissance du collectif montre que les Français ne veulent pas seulement produire leur propre électricité : ils veulent la partager avec leur voisin ou leur quartier.
Le collectif, moteur de l’énergie citoyenne — et européen
L’un des aspects les plus séduisants du modèle français, vu d’ailleurs, c’est cette gouvernance locale : des coopératives citoyennes, des entreprises, des collectivités qui lancent leurs propres projets solaires partagés. (source : pv-magazine France via “Dossier autoconsommation : le collectif monte en puissance”)
Ce modèle communautaire suscite l’intérêt à l’échelle européenne : il offre une autonomie énergétique locale, une résilience renforcée et un sens très concret de l’engagement citoyen — qualités recherchées dans de nombreux pays en transition.
IsoWatt, un acteur français qui illustre ce modèle inspirant
Parmi les leaders du marché français, IsoWatt se distingue : cet installateur photovoltaïque RGE, fort de près de 20 ans d’expérience, intervient aussi bien auprès des particuliers que des entreprises. (voir leur page “Qui sommes-nous” pour en savoir plus)
IsoWatt incarne parfaitement l’esprit de l’autoconsommation française : des installations sur mesure, souvent en autoconsommation, des projets durablement rentables et une expertise qui inspire déjà d’autres acteurs européens.
Les bénéfices réels (et concrets) de ce modèle français pour l’Europe
Adopter ce modèle, c’est plus que produire de l’électricité : c’est optimiser les ressources, réduire les pertes liées au transport, renforcer l’ancrage local de la production, et donner aux citoyens les clés de leur énergie. Cela peut représenter une décarbonation plus efficace, une réduction des coûts énergétiques et une plus grande participation citoyenne.
Mais tout n’est pas encore gagné : les freins à lever
Plusieurs obstacles persistent : la réglementation n’est pas harmonisée dans tous les pays, certains réseaux électriques ne sont pas encore prêts à gérer des flux d’énergie distribuée, et le financement des projets collectifs reste un défi. Pourtant, le modèle français montre qu’avec la bonne politique et une mobilisation citoyenne, ces barrières peuvent être franchies.
Une Europe energisée par l’exemple français
Si l’Europe décide de s’inspirer pleinement du modèle français d’autoconsommation, elle pourrait transformer ses territoires en véritables communautés énergétiques renouvelables : des toitures partagées, des boucles solaires locales, un engagement citoyen fort. La France a lancé le mouvement ; maintenant, l’Europe entière peut jouer collectif.
